• Bozzini David Manuel

Ce séminaire est conçu sous la forme d’un atelier de recherche collectif. Il implique un engagement actif des participant.e.s et son fonctionnement s’inspire de réflexions sur des formes d’organisation égalitaires et libertaires qui seront explorées durant le semestre.

L’anthropologie et les pensées anarchistes se sont mutuellement inspirées depuis longtemps. Elles entretiennent d’innombrables conversations aux sujets des sociétés sans Etats, des contres-pouvoirs, des modes de production et de domination, des communs, de la violence et j’en passe.

De là, plusieurs pistes de réflexion se présentent. En voici quelques unes que nous pourrions prendre durant le semestre : la première, consisterait à considérer comment le savoir et l’imaginaire anthropologique des « sociétés primitives » ont nourri les écoles de pensée anarchistes. La seconde, aurait pour intention d’explorer l’anthropologie des sociétés sans Etat, non seulement pour saisir des logiques et des dynamiques sociales particulières, mais également pour découvrir comment des comptes-rendus ethnographiques s’articulent avec l’anarchisme. Une troisième, pourrait nous conduire vers des analyses anthropologiques des mouvements militants, de l’écologisme, des communs, des occupations et des politiques préfiguratives. Nous pourrions également profiter de l’occasion pour diriger notre réflexion plus largement vers les projets critiques et émancipateurs que revêtent autant l’anthropologie que l’anarchisme.

Pour des raisons d'organisation, les étudiant-e-s intéressé-e-s par ce séminaire doivent être présents lors de la première séance.