MedienPublikationsdatum 22.03.2023
Chute et rachat de Crédit Suisse
Depuis quelques jours, la grande banque Credit Suisse se trouvait dans une situation très délicate qui l'a mise aux portes de la faillite. Il s'agit d'un établissement d'importance systémique, un «too big to fail», et si aucune solution n'avait été trouvée, les conséquences économiques auraient été terribles, et ce au niveau mondial. Depuis mercredi, différents acteurs financiers majeurs ont entamé des pourparlers, mais aucune solution n'a émergé de la part du libre marché.Les autorités ont alors pris les choses en main avant que tout ne dégénère.La Confédération et la Banque nationale suisse (BNS) sont intervenues pour aider UBS et l'inciter à reprendre Credit Suisse, dans le but d'éviter une catastrophe et de restaurer la confiance des investisseurs sur les marchés financiers. Elles ont annoncé qu'il s'agissait d'une «opération commerciale» et non d'un sauvetage, car UBS est une banque privée.
«Mais il ne faut pas se leurrer: c'est bien d'un sauvetage dont qu'il s'agit» UBS a racheté Credit Suisse, car la Confédération et la BNS l'ont pressé de le faire. La Confédération a mis 9 milliards sur la table — l'argent du contribuable — pour éponger les pertes, et la BNS 200 milliards. Cet argent ne sera pas forcément utilisé et devra être remboursé. Interviews du Prof. Sergio Rossi dans divers médias.
Interview dans la Liberté du 18 avril en PDF et Online
Interview dans Watson du 20 mars, Interview_dans la Liberte du 21 mars., Interview au téléjournal de RSI (dès la 21e min.)