• Casu Sharon

• Casu Sharon

« J’ai soulevé une voiture ! », je crie, avant de découvrir que la « voiture » que je viens de soulever n’est qu’un modèle en plastique. Mon affirmation reste-t-elle correcte, ou devrais-je plutôt affirmer, « J’ai soulevé un modèle en plastique d’une voiture » ? Que doit-on prendre en compte pour répondre à cette question ? Est-ce mon intention d’essayer de soulever une voiture, pas un modèle en plastique ? Ma croyance que l’objet devant moi était une voiture ? Le fait que l’objet devant moi n’était pas une voiture ? Autre chose encore ?

Par la lecture de plusieurs textes en philosophie de l’action contemporaine, nous essayerons de clarifier la notion d’action et de répondre à la question de ce je fais quand j’agis.

Le proséminaire vise à introduire les étudiant.e.s à certaines questions en philosophie de l’action par l’analyse de textes contemporains dont l’influence sur le débat se fait ressentir encore aujourd'hui. Le but sera de construire ensemble une base de connaissances théoriques qui permette aux étudiant.e.s de réfléchir à ce sujet de manière indépendante.

La bibliographie sera présentée lors de la première séance.

La participation active (3 ECTS) présuppose une présence régulière, une préparation pour chaque séance, une participation active à la discussion et au moins une présentation orale ou éventuellement une contribution écrite.

Le travail écrit (3 ECTS) consiste soit en un document unique d’environ dix pages A4, soit en plusieurs petits travaux. Les travaux écrits doivent être rendus selon les exigences de l’enseignant, mais pas plus tard que deux semestres après l’enseignement. Il est possible de remanier un travail écrit de proséminaire au maximum une fois, mais uniquement dans le cas d’une note insuffisante.