• Boariu Dominic-Alain
• Stoichita Victor

• Boariu Dominic-Alain

Résumée au simple « faire », indépendante de toute inspiration venue ou génialité innée, l’activité artistique suppose avant tout un apprentissage. Nulla dies sine linea (aucun jour sans une ligne), la maturation de l’artiste signifie obéissance, persévérance, corvée, une longue suite d’efforts et privations qui signent le passage du faber à l’artifex. Destiné aux étudiant(e)s en Bachelor et en Master, le (pro)séminaire retrace, de la Renaissance au XIX^e siècle, l’histoire de cet apprentissage fait d’héritages, d’émulations et de rivalités. Il se concentre sur les mises en scène du savoir-faire, sur le pacte entre le maître et l’élève, sur les disciplines de l’atelier, sur l’essor des académies et sur la rigueur des écoles des Beaux-Arts.

Le (pro)séminaire s’adresse aux étudiant(e)s en Bachelor et en Master. Son but est de cultiver et développer l’esprit analytique et critique tout en forgeant une culture générale en histoire de l’art. Le (pro)séminaire se déroule sous forme d’exposé oral d’environ 40’ suivi d’une discussion générale sous forme de débat commun. L’enseignant est le modérateur de cette discussion en guidant les étudiant(e)s dans l’approfondissement du thème (sujet) et en concluant sur les enjeux théoriques de l’exposé. En base de la bibliographie fournie et des conseils dispensés, chaque étudiant(e) est tenu(e) : de préparer un « paper », de présenter un exposé, de poser une première question et de rédiger un procès-verbal. Autant l’exposé que le procès-verbal qui retrace la discussion sont importants pour le futur travail écrit. Le proséminaire équivaut à 6 ECTS. Le séminaire équivaut à 9 ECTS. La note finale est constituée de la moyenne entre la rédaction d’un « paper » (5%), l’exposé (sous forme de diaporama) (40%), la rédaction d’un procès-verbal (5%) et la rédaction d’un travail écrit (50%). La présentation des thèmes et les conditions de participation ont lieu lors de la première séance (présence obligatoire).

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