Publié le 04.05.2015

Bons résultats des étudiants fribourgeois à Vienne


Le Willem C. Vis Moot est l’un des plus prestigieux procès fictifs à l’occasion duquel trois cents équipes s’affrontent, d’abord par échange de mémoires, puis par plaidoirie. De Harvard à Singapour, en passant par Oxford et Sao Paulo, des milliers de personnes se sont penchées sur le même problème, impliquant cette année minéraux rares volatiles, sociétés mères influentes, et mauvaise foi manifeste.

L’équipe de cette année est composée d’Isabelle Cordey, Corinne Harte, Ekaterina Korolevskaya et Alec Ray et a été accompagnée de leur coaches, Nathalie Aymon et Benjamin Trachsel. C’est en octobre 2014 que tout a commencé. Après une semaine d’entraînement à la « Swiss Moot School » à Zurich, les étudiants de la Faculté de droit de l’Université de Fribourg on débuté la rédaction du mémoire pour la partie demanderesse. Deux mois plus tard, ils se sont attelés à l’exercice inverse, à savoir à la composition d’un second mémoire, cette fois-ci pour la défenderesse. Ecrire ces deux mémoires leur a permis d’acquérir de précieuses compétences en recherche et rédaction juridiques. La phase écrite terminée, l’équipe s’est préparée à défendre le cas à l’oral en allant plaider dans des études suisses renommées ainsi qu’à l’étranger lors de « Pre-moots » à Stockholm, Belgrade et Budapest notamment.

Même si l’équipe n’est pas parvenue à se qualifier lors des plaidoiries finales à Vienne, elle s’est distinguée lors de la phase écrite, puisqu’elle s’est classée parmi les vingt-cinq meilleures équipes pour chacun des ses mémoires. Le Willem C. Vis Moot a été sans conteste une expérience enrichissante permettant d’améliorer l’anglais juridique et de rédiger de manière systématique et structurée. En outre, cette compétition leur a offert la possibilité d’élargir leur cercle de relations, non seulement dans le monde juridique suisse, mais aussi des quatre coins du globe, parmi lesquels le Costa Rica, l’Australie ou encore Hong-Kong.