Evaluation obligatoire

Chaque cours donné à l’Université de Fribourg est évalué de manière obligatoire tous les trois ans, ce qui permet à chaque enseignant·e de savoir comment son enseignement est perçu par les étudiant·e·s et d’agir en fonction. L’enseignement est évalué à des fins formatives - c'est un outil parmi d'autres permettant à l'enseignant·e d'assurer l'amélioration continue de son cours, étant donné qu’il·elle est responsable de la qualité de son enseignement.

Concrètement, les enseignant·e·s ont été réparti·e·s au hasard entre la première, deuxième et troisième année d’un cycle. Tous les cours de l’enseignant·e sont évalués pendant la même année – sur deux semestres consécutifs - de sorte que, pour un·e enseignant·e, l’évaluation obligatoire de ses cours se concentre sur une seule année, tous les trois ans.

L’enseignement de chaque nouvel·le enseignant·e engagé·e par l’Université est évalué de manière obligatoire durant les deux semestres de sa première année d’enseignement, de sorte à ce que les résultats puissent être pris en compte lors de l’entretien de fin de période probatoire. Pour cela, les enseignant·e·s nouvellement engagé·e·s sont tenu·e·s d’envoyer les résultats d’au moins deux de leurs cours de l’année académique à leur supérieur jusqu’à la mi-mai.

Lorsque les résultats d’une évaluation obligatoire présentent une moyenne en-dessous de la valeur seuil définie, ils sont aussi envoyés à la Doyenne ou au Doyen. Dans la discussion des résultats avec l’enseignant·e, la·le Doyen·ne peut compléter l’évaluation, en tant que « peer », en prenant en compte d’autres facteurs que le seul point de vue des étudiant·e·s. Les retours des étudiant·e·s et de la Doyenne ou du Doyen donnent des pistes à l’enseignant·e pour déterminer des mesures d’amélioration spécifiques. Tous les cours concernés sont réévalués l’année suivante pour vérifier l’efficacité des mesures prises en vue d’une implémentation permanente. Les résultats de la nouvelle évaluation sont, dans tous les cas, envoyés aussi bien à l’enseignant·e qu’à la Doyenne ou au Doyen. Si aucune amélioration ne devait être constatée, la·le Doyen·ne peut, dans l’exercice de sa fonction, prendre des mesures puisque la qualité de l’enseignement relève de la responsabilité des facultés.

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