• De Cesaris Alessandro

• De Cesaris Alessandro

À première vue, la philosophie semble avoir peu à voir avec l'expérience du jeu. Pourtant, dans l'histoire de la pensée occidentale, la notion de jeu apparaît continuellement et s'avère souvent un outil conceptuel fondamental : parler de jeu, c'est parler de la relation entre l'apparence et la réalité, de la créativité, du hasard et de la liberté, de la justice et de la violence, de la condition humaine et de la relation entre l'humain et le non-humain. La dimension du jeu semble occuper une place tellement centrale et omniprésente dans notre expérience qu'il semble impossible de dire précisément ce que signifie jouer. Le champ sémantique du jeu touche les sphères de l'imitation artistique et de la performance, de l'exercice et de la compétition.

L'objectif de ce séminaire sera d'aborder le concept de jeu d'un point de vue historique et théorique. Pour cette raison, le séminaire sera divisé en deux parties : dans la première, une brève histoire culturelle de la notion de jeu sera proposée, avec une référence particulière à l'histoire de la philosophie ; dans la seconde, les principales théories du jeu seront analysées, en prenant en considération les différentes formes possibles de jeu, de la musique à l'humour, en passant par les compétitions et les jeux vidéo.

La participation active (3 ECTS) présuppose une présence régulière, une préparation pour chaque séance, une participation active à la discussion et au moins une présentation orale ou éventuellement une contribution écrite.

Le travail écrit (3 ECTS) consiste soit en un document unique d’environ dix pages A4, soit en plusieurs petits travaux. Les travaux écrits doivent être rendus selon les exigences de l’enseignant, mais pas plus tard que deux semestres après l’enseignement. Il est possible de remanier un travail écrit de proséminaire au maximum une fois, mais uniquement dans le cas d’une note insuffisante.