Rapport de la Faculté des lettres et des sciences humaines

 

Dominik Schöbi
Doyen

Esprit d’innovation et vents contraires: ces termes décrivent bien les forces en présence dans le développement de notre Faculté en 2024. Le vent frais des idées et des visions innovantes que nourrissent depuis longtemps les différentes plateformes et projets interdisciplinaires, qui s’allie à des visions de plus en plus globales ainsi qu’à l’intégration de méthodes numériques, a sans aucun doute un effet positif sur nos activités de recherche et nos cursus de formation. Il stimule aussi un certain optimisme, même si de temps à autre quelques nuages plus sombres se profilent à l’horizon.

Les sciences humaines et sociales sont actuellement en difficulté et ce à double titre. D’une part, peut-être en raison de la période d’incertitude politique et économique, les étudiant·e·s sont nettement moins nombreux·euses dans les filières telles que l’histoire, la philologie, l’anthropologie sociale ou la science des religions. La baisse du nombre d’étudiant·e·s de Suisse alémanique est particulièrement douloureuse. D’autre part, la menace du crayon rouge pour les budgets de la formation et de la recherche plane également sur la Suisse et des voix s’élèvent pour remettre en question le fait que nous pouvons – ou devons – offrir des domaines d’études qui ne promettent pas de bénéfices économiques immédiats. Il est donc d’autant plus important de montrer que ce débat touche le cœur de notre société et de notre culture. Les médias nous démontrent quotidiennement que les choses pourraient être différentes.

La mission fondamentale de notre Faculté est d’offrir des études de la meilleure qualité possible, dans le contexte d’une recherche active de qualité optimale. Nous sommes sur la bonne voie à cet égard – un constat illustré, par exemple, par l’attribution du prestigieux Prix Marcel Benoist à Pascal Gygax du Département de psychologie. Cette mission mobilise donc naturellement la majeure partie de notre temps et de nos moyens. Nous avons notamment pu continuer à améliorer les conditions d’encadrement des étudiant·e·s et plusieurs nouvelles nominations apportent à leur tour un vent de fraîcheur avec de nouveaux thèmes et axes de recherche. Une forte orientation vers la recherche garantit également que l’enseignement se renouvelle constamment et réponde à l’exigence de pertinence actuelle que nous lui imposons. Le défi auquel nous sommes actuellement confronté·e·s est de gérer et de concevoir l’innovation de manière qu’elle renforce nos prestations de base et n’en détourne pas les ressources.

Les vents contraires que connaissent actuellement de nombreuses disciplines des sciences humaines et sociales nous incitent également à repenser nos objectifs de développement et nos stratégies. L’une des tâches centrales est l’essor des humanités digitales. La transformation numérique s’est particulièrement accélérée pendant la pandémie et modifie fondamentalement le travail des scientifiques qui doivent accroître leurs compétences numériques et les intégrer dans leur formation.

De telles évolutions ne sont pas seulement stimulantes, elles rapprochent aussi nos disciplines, font tomber les barrières et favorisent la mise en réseau et les échanges. J’y vois un grand potentiel, car cela renforcera encore nettement la viabilité de nos filières.

Titres décernés 2024 *

Bachelor 482
Master 461
Doctorats 46
Diplômes postgrade 107

* Selon la définition de l’Office fédéral de la statistique, OFS – La référence est le mois de la dernière contribution à l’examen.

Lehre

Im Bereich des Lehrangebots in unseren Kernfächern stand das Jahr 2024 unter dem Stern der Aktualisierung und Dynamisierung. Mehr als zehn Studienpläne wurden grundlegend überarbeitet, um das Angebot auf den neuesten Stand zu bringen und die Studienpläne effizient und transparent zu gestalten. Eine langjährige Kooperation unseres Departements für Europastudien und Slavistik mit dem Institut für Slavische Sprachen und Literaturen der Universität Bern ermöglichte es, im Herbstsemester 2024 mit neuen gemeinsamen Bachelorstudienplänen in Slavistik zu starten, was ein Jahr später auch auf Masterstudien­ebene realisiert werden soll. Im selben Departement konnten die Masterstudienpläne in Europastudien grundlegend modernisiert und optimiert werden, die in Zusammenarbeit mit der Rechtswissenschaftlichen Fakultät und der Wirtschafts- und Sozialwissenschaftlichen Fakultät ein hochattraktives und besonders aktuelles Studienangebot bieten.

Im Zuge der Dynamisierungsbestrebungen wurden auch die Studienangebote erweitert, die im Rahmen des BENEFRI-Abkommens die Mobilität zwischen unserer Universität und den Universitäten Bern und Neuenburg ermöglichen. So wurden z.B. unsere Programme in Kunstgeschichte, in Englischer Sprache und Literatur sowie in Digital Society für diese Möglichkeiten zugänglich gemacht. Im Bereich Musikwissenschaft konnte eine neue Vereinbarung mit der Haute École de Musique Vaud Valais Fribourg (HEMU) getroffen werden. Schliesslich wurde im Jahr 2024 erstmals ein Freiburger Studierender mit einem Double Degree im Master in Italienischer Literaturwissenschaft ausgezeichnet – ein Programm, das unsere Fakultät in Kooperation mit der Universität Verona anbietet.

Die Aktualisierungsbestrebungen und die rege Revisions­tätigkeit in der Lehre, die in der Fakultät dank einer intensiven Zusammenarbeit zwischen Departementen und dem Dekanat immer mehr Früchte tragen, sollen zu einem dynamischeren und flexibleren Studienangebot beitragen, das den sich laufend verändernden Bedürfnissen und Ansprüchen der Studierenden optimal gerecht wird.

Nouveaux engagements et promotions

Prof. Jan Matti Dollbaum
Assistenzprofessor für Vergleichende Politikwissenschaft

Prof. Sarah Forster-Heinzer
Assistenzprofessorin für Allgemeine Didaktik und Empirische Unterrichtsforschung

Prof. Vitus Huber
Professeur en histoire moderne

Prof. Jacob Lachat
Professeur assistant en littérature française du XIXe siècle

Prof. Timothée Léchot
Professeur assistant en français

Prof. Caroline Rusterholz
Professeure en histoire contemporaine

Prof. Markus Schiegg
Professor für Germanistische Linguistik

Prof. Anna Stoll-Knecht
Professeure assistante en musicologie