Rapport de la Faculté de droit

 

Jacques Dubey
Doyen

Qu’on se le dise! Zum Weitersagen! Get the word out!: la Faculté de droit de l’Université de Fribourg a désormais un surnom: UNIFRIUS. Ce nom communautaire, elle se l’est donné durant l’année 2024, dans le cadre du travail de rebranding accompli avec l’aide d’une agence de communication spécialisée de Berne et Fribourg. La Faculté a aussi renouvelé son claim, qui s’adresse désormais directement aux étudiant·e·s, avec la même énergie mais une formule différente en français et en allemand: «Le droit, ta voix / Wir geben dir Recht». Le tout est mis en œuvre sous la forme de logos, de signatures, d’un pattern, et plus largement au moyen d’une charte graphique qui régit la mise en page de toutes ses apparitions print et web, dans le respect mais en variation de la Corporate Identity de l’Unifr. On aura achevé de troubler ou même de choquer le lecteur ou la lectrice de ces lignes, lorsqu’on aura précisé que ces innovations sont notamment exploitées sur le compte TikTok «Students Unifrius», créé en 2024, et dont l’exploitation est confiée à des étudiant·e·s. Ajouter que la Faculté a aussi lancé, grâce à un financement externe, une campagne de marketing digital de type search engine ads, dont elle relève désormais quotidiennement le CPC (coût par clic) et le CTR (click through rate), finira de convaincre certain·e·s que la (leur) «Faculté de droit de l’Université de Fribourg», si réputée et respectée, se compromet en adoptant des pratiques commerciales.

Notre nom est IUS, U N I F R I U S

Pour sa défense, la Faculté fera valoir que, les temps ayant changé, c’est par souci du maintien de son rang qu’elle doit évoluer en assumant une véritable politique de recrutement. Le cadre légal et institutionnel met désormais les hautes écoles en concurrence, en faisant notamment dépendre leur financement fédéral et intercantonal du nombre de leurs étudiant·e·s. Dans ce contexte, une stratégie de type klein aber fein n’est pas viable, car même maintenir nos effectifs à un niveau stable – tandis que ceux de nos concurrentes augmentent – nous condamne à voir diminuer nos ressources financières extra-cantonales. Notre Faculté vaut pourtant mieux qu’un très orgueilleux et complaisant «La garde meurt mais ne se vend pas!».

Pour nous vendre justement, nous avons fait fabriquer un petit film promotionnel en stop motion. Ce clip met en scène des étudiant·e·s qui enrichissent chez nous leurs idées de justice ou leurs arguments juridiques, lesquels prennent la forme de figurines en papier plié. Des pages de livres et de lois se mettent littéralement à vivre et à bouger devant eux. Plier en latin se dit plicare. Quelque chose de «simple» est quelque chose qui est sans pli (sine-, -plicatum) – et donc «einfach» en allemand. Une chose «compliquée» vient au contraire à l’esprit avec des plis (cum-, -plicatum). Quant à «expliquer» quelque chose, cela veut étymologiquement dire la «déplier» (ex-, -plicare). Comme quoi on peut faire un sale boulot, sans le faire salement. Et, espérons-le, efficacement.

Titres décernés 2024 *

Bachelor 235
Master 181
Doctorats 32
Diplômes postgrade 41

* Selon la définition de l’Office fédéral de la statistique, OFS – La référence est le mois de la dernière contribution à l’examen.

Lehre

Im Jahr 2024 hat die Rechtswissenschaftliche Fakultät einen neuen Zugangsweg zum MLaw-Abschluss lanciert: die Passerelle für Studierende mit einem Bachelor-Abschluss in Rechtswissenschaften, den sie an einer Fachhochschule erlangt haben, insbesondere in Zürich (Kalaidos) und Winter­thur (ZHAW).

Mit dieser Passerelle möchte die Fakultät dazu beitragen, den äusserst erfreulichen Trend der letzten zwei Jahrzehnte im Schweizer Bildungswesen auf der Sekundar- und Tertiärstufe zu verstärken, nämlich den Trend zu einer grösseren Durchlässigkeit und Vielfalt der persönlichen und beruf­lichen Laufbahnen. Damit setzt die Fakultät fort, was sie bereits mit der Einführung des MALS-Diploms (Master of Arts in Legal Studies) im Jahr 2007 und des BLaw-Teilzeitstudiums im Jahr 2018 begonnen hat.

Die Arbeit an der FH-Passerelle bot der Fakultät die Gelegenheit, über den Unterschied zwischen dem BLaw-Studium an einer Fachhochschule und dem BLaw-Studium an einer Universität nachzudenken. Die Antwort auf diese Frage findet sich in den Anforderungen, die unser Reglement an die Kandidat_innen der FH-Passerelle stellt: (1) 30 ECTS-Kreditpunkte in den BLaw-Fächern erwerben, (2) wovon mindestens eines ein Fach sein muss, das hier als «Grundlagenfach» gilt, d.h. wahlweise Römisches Recht, Rechtsgeschichte oder Rechtsphilosophie. Diese zusätzlichen Leistungen sind jedoch keine Zugangsvoraussetzungen, sondern Auflagen in dem Sinne, dass sie nicht vor dem Eintritt in den MLaw absolviert werden müssen, sondern parallel dazu erbracht werden können.

Verschiedene Anzeichen lassen uns hoffen, dass diese Passerelle ab dem Herbstsemester 2025 gut besucht sein wird, was äusserst erfreulich wäre, da wir diesen Brückenkopf in einer einzigen Bewegung über die Saane geworfen haben, ja über die Aare und die Limmat bis in östliche Gefilde, von denen wir wissen, dass sie sich immer weiter von Freiburg entfernen. Darüber hinaus hat uns unsere Erfahrung mit den MALS-Studierenden und den Teilzeitstudierenden des BLaw gelehrt, wie bereichernd es für den Unterricht sein kann, wenn sich die Zuhörerschaft aus jungen Menschen mit den unterschiedlichsten Hintergründen, Lebensläufen, Interessen und Zielen zusammensetzt.

Wir würden uns auch sehr freuen, wenn wir Fachhochschulabsolvent_innen, denen wir Zugang zu unserem MLaw geben, vielleicht eines Tages auch den Zugang zum Anwalts­patent ermöglichen können, und zwar in den Kantonen, in denen diese Kombination mit der kantonalen Regelung im Sinne des Bundesgesetzes über die Freizügigkeit der Anwältinnen und Anwälte (BGFA) vereinbar erscheint. Auch hier würde die Fakultät ihre Pionierarbeit fortsetzen oder Türöffner für andere Lebenswege sein, denn einige ihrer ehemaligen Teilzeitstudierenden haben erreicht, dass sie in Teilzeit ein Anwaltspraktikum absolvieren können, was ihnen den baldigen Zugang zu diesem Beruf ermöglicht, während sie weiterhin ihren finanziellen oder familiären Verpflichtungen nachkommen können.

Nouveaux engagements et promotions

Prof. Stefan Maeder
Professor am Lehrstuhl für Strafrecht und Strafprozessrecht