Documents
Désinfection et nettoyage contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) ( 07.04.2020)
Prescription de médicaments ( 16.04.2020)
Désinfection et port du masque ( 22.09.2020)
Diabète type 2 et corticoïdes : bases théoriques ( 27.11.20)
Vous trouverez toutes les mesures recommandées par l'OFSP ici.
Note importante : les recommandations publiées ci-après sont mises à disposition comme aide à la décision du médecin sur la base de retours du terrain dans la situation extraordinaire de pandémie pour un nouveau virus et n’ont de validité que durant la période où elles sont publiées sur ce site. Elles ne remplacent en aucun cas l’évaluation par le médecin traitant.
Il est important de bien expliquer au ou à la patient·e suspect·e ou confirmé·e de COVID-19 la mise en œuvre et la durée de l’isolement (cf onglet Isolement) et de les informer de la marche à suivre en cas de péjoration des symptômes (par exemple en cas d'apparition d'une dyspnée nouvelle). Ces décompensations peuvent être rapides (rarement très rapidement, en quelques heures), parfois après une amélioration initiale, et surviennent typiquement après 5-12 jours d’évolution.
Il est important de bien expliquer au patient·e suspect·e ou confirmé·e de COVID-19 la mise en œuvre et la durée de l’isolement, et de la quarantaine pour l’entourage. En outre, un suivi toutes les 48 heures est très important, même chez les patient·e·s sans facteurs de risque. Plusieurs cas de dyspnée survenant secondairement sont signalés nécessitant une hospitalisation, parfois interprétés par les patient·e·s comme une aggravation temporaire et banalisés. Ces décompensations peuvent être rapides (rarement très rapidement, en quelques heures), parfois après une amélioration initiale, et surviennent typiquement après 5-12 jours d’évolution.
D’après les recommandations des médecins adjoint·e·s et cadres des services de médecine interne, diabétologie, angiologie et infectiologie de l’hôpital cantonal de Fribourg (Drs A.-C. Barras, P. Balmer, N. Blondel, A. Ebneter, E. Fontana, J. Ducry, Prof. D. Hayoz, Prof C. Chuard) et Médecins de Famille Fribourg (Dr. Anouk Osiek Marmier).
N.B : Ces propositions sont des recommandations pratiques pragmatiques le plus souvent non fondées sur l’évidence vu le faible nombre d’étude dans la population COVID gériatrique.
Les surinfections bactériennes de pneumonies à COVID sont nettement plus rares que lors des pneumonies grippales.
Antibiothérapie empirique uniquement si pneumonie suspectée/prouvée:
Prednisone 40 mg/j per os pendant 10 j
NB : attention aux interactions médicamenteuses
A ce jour, aucun lien n’a pu être prouvé entre la prise d’AINS et une évolution défavorable de la maladie à Covid-19.
Bien qu’il n’existe pas de contre-indication formelle à l'utilisation des AINS, l’usage du paracétamol reste souvent privilégié dans le traitement de la fièvre liée au Covid-19. D’après la plupart des recommandations, un AINS peut être utilisé en deuxième intention.
Il n’est pas indiqué d’arrêter un traitement d’AINS chez un patient le prenant de manière chronique, par exemple dans le cadre d’une maladie rhumatismale (sauf décision contraire du médecin prescripteur). Un traitement d’aspirine à faible dose (100 mg/j) n’a pas d’action anti-inflammatoire et peut également être poursuivi.
Références : Université de Genève, Swissmedic, UpToDate
Si syndrome parkinsonien : quétiapine 6.25-12,5 mg per os 3 x/j,intervalle de sécurité : 2h
Sécrétions/encombrement : scopolamine methyl bromide (Buscopan®) 20 mg max 6 x/j s.cut. ou Scopoderm TTS® (attention à l’état confusionnel aigu avec risque d’agitation)
Durée de l’isolement
L’isolement des patient·e·s positifs est donc d’au minimum 5 jours et 48 heures sans symptômes.
Sortie de l’isolement
Il ne faut pas prolonger l’isolement au-delà de 14 jours, même s’il y a encore des symptômes. Certains symptômes, comme la toux, peuvent persister des semaines, mais il n’y a plus de contagion. Le virus n’a pas pu être cultivé après ce délai.
Il faut être conscient qu’isoler ou confiner un·e patient·e en chambre sans indication médicale n’est éthiquement pas acceptable (dépression, refus d’alimentation, syndrome de glissement, risque de déconditionnement ou chute). Le service d’orthopédie de l’HFR a signalé un nombre inhabituellement élevé de fractures du col du fémur (5) chez les résidents d’EMS en novembre 2020 qui pourrait être la conséquence du déconditionnement. Il faut essayer autant que possible de permettre aux patient·e·s confiné·e·s/isolé·e·s en chambre de faire de l’exercice de manière sécurisée.
Isolement de patient·e·s atteint·e·s de troubles cognitifs
Il est parfois difficile de contraindre des résident·e·s atteint·e·s de troubles cognitifs à rester en chambre. Des mesures limitatives de liberté (fermeture de la porte, administration de médicament sédatif) sont possibles, à condition qu'elles soient ré-évaluées régulièrement. L’intérêt prépondérant étant l’évitement d’une flambée de cas COVID dans l’EMS (et donc de décès) peut le justifier. Des mesures de cohortage de résidents positifs ou négatifs ont aussi été appliquées, afin de permettre une liberté de mouvement dans une unité.
Périmètre de quarantaine
« Unités ou établissements en quarantaine », cela signifie que les résidents peuvent se déplacer à l’intérieur de l’unité ou de l’établissement si les mesures de précaution en place sont respectées, et qu'un déplacement dehors, dans le jardin privé de l’institution est possible. Cette attitude est même à recommander pour l’exercice physique, en fonction de la durée de la quarantaine et si le personnel est disponible.
Patient·e en examen à l’extérieur de l’EMS
Pas d’isolement au retour; il est accompagné et va en traitement dans un lieu qui prend toutes les mesures nécessaires.
Ré-infection possible
Il est extrêmement peu probable qu’un résident soit à nouveau infecté par le Covid-19 dans les 3 mois qui suivent son infection. Cela signifie qu’il ne devrait pas avoir besoin, à nouveau, de mesures de protection strictes au niveau individuel. Il ne faut pas refaire un frottis de dépistage du COVID avant 3 mois, la PCR pouvant rester positive plusieurs semaines sans risque de contamination prouvé.