Conférence dans le cadre du séminaire "Actualité de la recherche", organisé conjointement par le Département d’histoire de l’art et de musicologie de l’Université de Genève et la HEAD – Genève.
Le 20 février 1836, à la fin d’un retentissant procès, Giuseppe Fieschi et ses complices montent sur l’échafaud. C’est la réplique donnée par le Pouvoir à la machine infernale braquée sur lui pendant une parade militaire sur le Boulevard du Temple. Le bruit sec du couperet tranchant les cervicales du régicide clôt le spectacle. Mais lequel, précisément ? Celui du Pouvoir et ses contestataires (caricaturistes, anarchistes, opposants politiques) ? Celui de la mort survenue au moyen d’une étrange machine, cette guillotine qui promet plus qu’elle ne donne à voir ? Celui d’une ville-siècle, Paris comme temple de l’œil innocent et coupable
à la fois ? Ces désirs et frustrations relevant d’une
« inconscient optique » (Walter Benjamin) méritent d’être rediscutés à la lumière de cet épisode historique.
Wann? | 13.11.2019 12:15 - 13:45 |
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Wo? | Uni-Bastions / salle B214 Rue De-Candolle 5, 1206 Genève |
Vortragende | Dominic-Alain Boariu est assistant-docteur en histoire de l’art des Temps modernes à l’Université de Fribourg. Après des études de Beaux-Arts à Cluj, Bruxelles et Rennes, il a soutenu à Fribourg sa thèse de doctorat sur l’iconographie postrévolutionnaire de la décapitation. Une partie de cette thèse, revue et augmentée, paraîtra prochainement aux éditions Peter Lang. Sa thèse d’habilitation (en cours) porte sur la vie et la création de Jacques Callot. Ses recherches actuelles concernent aussi la représentation des « Tziganes » et le globalisme à la Renaissance. |
Kontakt | Prof. Marie Theres Stauffer et Ileana Parvu, ass. Coralie de Sousa et Gaëtan Stierlin Dominique-Alain Boariu dominic-alain.boariu@unifr.ch Av. de l'Europe 20 1700 Fribourg +41263007952 |
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