Le mot du CSWM

Le CSWM, c’est vous, c’est nous !

Nathalie Dherbey Chapuis (à gauche) pour le texte en français

Le CSWM est un acronyme qui pourrait sembler celui d’une organisation secrète, mais pas du tout ! Nous sommes les cadres intermédiaires : assistant·e diplômé·e ou de recherche, maître-assistant·e, maître d’enseignement et de recherche, lecteur ou lectrice, bibliothécaire ou collaborateur/collaboratrice scientifique. Ainsi, si vous remplissez une de ces fonctions, vous êtes membres de notre association. Nous, les membres du CSWM, travaillons pour l’enseignement et la recherche. Nous investissons énergie et enthousiasme au bon fonctionnement et au rayonnement de notre université.

Grâce à l’engagement de ses membres, le CSWM participe à de nombreuses commissions. Ces commissions sont chargées de tâches essentielles telles que le recrutement des professeur·e·s et des maîtres d’enseignement, la distribution de subsides ou d’aides sociales ou juridiques, mais aussi par exemple les commissions en charge de la réorganisation des structures universitaires. Être représenté dans ces commissions est important pour valoriser la qualité du travail fourni par nos membres, mais aussi pour exprimer notre point de vue et participer à l’évolution de notre université. 

Le CSWM_Arts, partie de notre association qui représente la Faculté des lettres et des sciences humaines, a toujours eu à cœur d’être un acteur dynamique de notre université, soucieux de défendre ses valeurs et ses richesses, mais aussi conscient de sa mission de représentation des intérêts de ses membres. Nos doyens et doyennes, actuels et passés, ont toujours soutenu notre travail pour que les informations circulent au sein de notre faculté et que notre opinion soit prise en compte. Nous les remercions chaleureusement pour leur écoute attentive et leur soutien. 

Le CSWM_Arts va prochainement bénéficier d’une fenêtre d’exposition sur le site de la faculté. Cet espace virtuel au sein du site de la faculté, dédié au CSWM_arts, permettra à nos membres de trouver plus facilement les informations et augmentera notre visibilité. Ainsi, nombre d’entre nous qui ignoraient être membre du CSWM auront l’opportunité de nous rejoindre pour s’investir dans les différentes missions de représentation. Votre participation peut nous permettre d’améliorer nos conditions de travail et en particulier réduire la précarité de nos emplois. Pour cela une action conjointe interuniversitaire a été lancée par certains de nos représentants (merci à eux pour cet engagement !) et nous espérons que les politiques entendront cet appel. L’université est la seule entreprise qui ne pérennise pas les employés qui investissent talent, enthousiasme et énergie dans leur travail. 

Notre université bilingue – caractéristique unique dans le paysage universitaire suisse - investit dans notre formation et nous sommes hautement diplômés et plurilingues. Elle fonctionne grâce à notre implication quotidienne et notre attachement aux valeurs communes. Elle nous demande d’être enseignant·e et chercheur·e, avec la gestion des tâches administratives associées, et nous assumons cette double tâche bien que notre temps de travail contractuel soit insuffisant pour y répondre. Aujourd’hui, les entreprises cherchent de nombreux diplômés et cette tension sur le marché de l’emploi augmente encore l’attractivité du privé. Notre université mérite de rester compétitive et elle doit pouvoir offrir des carrières attractives pour les personnes passionnées par l’enseignement et la recherche académique. Si nous investissons autant de nous dans nos postes universitaires, c’est bien par passion. La passion d’enseigner à des étudiant·e·s plurilingues et pluriculturel·le·s, mais aussi l’envie de transférer des savoirs issus de nos recherches et la fascination pour nos questions de recherche. 

La pérennisation des emplois du corps intermédiaire et l’augmentation de nos temps de travail permettraient à notre université de récolter le fruit de ses investissements et de créer une dynamique interne visant à reconnaître l’investissement des membres du corps intermédiaire. La réalité économique sera notre meilleur porte-parole !