Vice-présidente de l’Erasmus Student Network Switzerland (ESN), Alexandra doit se dédoubler durant le confinement pour concilier études, travail et aide aux personnes âgées.
Qu’est-ce qui t’a amenée à t’engager pour ESN, Erasmus Student Network Switzerland?
Il y a quelques années, mon frère est parti étudier en Finlande. Il a pu bénéficier d’un coup de pouce d’une structure estudiantine dès son arrivée à Helsinki. Ça a grandement favorisé son intégration. Coïncidence, quelques mois plus tard, je recevais une publicité d’ESN. Je n’ai pas hésité une seconde à m’y engager.
Tu en es même devenue la vice-présidente. En quoi est-ce que cela consiste?
Je dois veiller à ce que tout se passe bien dans les sections locales. Je réponds aux questions des membres, je les remotive si leur section périclite. En somme, je suis la maman du network. Au niveau national, j’organise les assemblées générales qui ont lieu trois fois par année.
Pourquoi certaines sections locales perdent-elles des membres?
Il y a des comités qui fonctionnent bien mais qui souffrent quand les étudiant·e·s qui les composent terminent leurs études. On cherche des solutions pour éviter que cela arrive: il faut que la transmission du savoir se fasse en dépit des départs.
Qu’offrez-vous aux étudiant·e·s qui vous sollicitent?
On essaie de mettre sur pied un maximum d’activités pour les étudiant·e·s Erasmus et internationaux, au moins une fois par semaine. On fait des sorties, des excursions, à la chocolaterie de Broc par exemple, et ailleurs en Suisse, comme à Lucerne. On organise aussi des «cultural cafes», où les étudiant·e·s Erasmus présentent leur pays. Ce sont de beaux moments de partage. Je n’ai d’ailleurs jamais été aussi fière de mon pays que depuis que je m’engage pour cette association.
En quoi est-ce bénéfique au niveau personnel de s’engager à ESN?
Quand on fait partie d’une association, on rencontre énormément de personnes, de Fribourg, mais aussi des quatre coins de la Suisse. On apprend beaucoup sur soi et on apprend à collaborer. C’est tout bénéfice!
Ta vice-présidence interfère-t-elle avec tes études?
Au contraire! Je fais même des meilleures notes depuis que je suis à ESN. Cela m’a forcée à anticiper, à mieux m’organiser.
Une rencontre inoubliable?
Mon copain! Il vient de l’EPFL et je l’ai rencontré au cours d’un événement international organisé à Fribourg où il y avait plus de 300 participants!
- NanoARTS: Un bigbang créatif à l’Institut Adolphe Merkle - 05.12.2024
- Une thèse pour valoriser la paille de riz - 27.11.2024
- Natali Helberger: Gefahren und Chancen von KI - 20.11.2024