Maxime a le physique de l’emploi: râblé et avenant, le Charmeysan occupe depuis 2 ans la présidence de la Fachschaft de sport. Il s’y est fait de solides amitiés.
Quel est ton cahier des charges?
C’est difficile à dire précisément! Chaque membre de la Fachschaft endosse plusieurs responsabilités. Je dois répondre aux mails, organiser notre fameuse SMUF party, le stand de la St-Nicolas, fixer les dates de réunion. Je dois essentiellement coordonner et déléguer.
Vous n’organisez que des événements ludiques?
Pas du tout! On organise également des conférences où l’on invite des sportifs renommés ou d’anciens étudiants. Avec Léa Sprunger, dernièrement, on a rempli l’auditoire Joseph Deiss.
Pourquoi ne pas inviter LA star romande, Stan Wavrinka?
(Il sourit) On a un contact mais notre but n’est pas de devoir louer Forum Fribourg ou monétiser l’événement. On souhaite garder une certaine convivialité.
La présidence, c’était pour être calife à la place du calife?
Avant tout, j’ai intégré la Fachschaft pour faire la connaissance d’autres personnes et parce que j’ai toujours aimé m’investir, prendre des responsabilités. Quand la présidente m’a demandé si je souhaitais reprendre son poste, je n’ai pas hésité.
Est-ce que cet engagement empiète sur tes études?
Il y a des pointes de stress, mais si ça mettait en péril mes études, je ne l’aurais pas fait.
Une anecdote, une rencontre en lien avec la Fachschaft?
On vient de participer au marché de la St-Nicolas. On n’a pas arrêté de rigoler en rangeant le stand. C’était tellement cool! On redécouvre nos collègues dans un autre contexte, extra-muros. Ça nous rapproche.
Ta présidence pourrait être le tremplin vers une future carrière politique?
Je m’intéresse bien sûr à la politique, mais je ne conçois absolument pas de m’engager un jour sauf, à la rigueur, au niveau communal. Et encore, si on me sollicite! J’ai un Bachelor de sport et d’histoire en poche. Mon objectif reste d’enseigner au CO.
Quelles compétences t’apporte cette expérience?
J’ai dû apprendre à aller vers les gens, à oser prendre contact, à m’organiser, à décider rapidement, à respecter des échéances. Ça va me servir à vie!
Tu recommandes donc à quiconque l’engagement associatif?
Absolument, même si je tiens à dire qu’il faut s’investir par envie, de manière désintéressée, pas pour suivre un plan de carrière.
Questionnaire existentiel express
La vie d’étudiant-e, c’est une vie de….
…d’organisation, de plaisir et d’amitié.
Diplôme en poche, que feras-tu de ta vie?
Enseignant au cycle d’orientation en sport, histoire et géographie.
Dans 20 ans, comment vois-tu ta vie?
J’aimerais pouvoir avoir une maison, vivre avec ma femme et éventuellement des enfants. Enseigner également près de chez moi aux alentours de Charmey.
Le rêve de ta vie?
C’était d’être footballeur professionnel. Aujourd’hui, je dirais être heureux. C’est déjà pas mal.
Le regret de ta vie?
De ne pas m’être assez battu pour réussir dans le foot.
Le sens de la vie?
Il est compliqué. Je dirais tendre vers le bonheur.
Une devise pour la vie?
Croire en ses rêves.
Sur ton lit de mort, en jetant un œil dans le rétroviseur, tu te diras que ta vie…
…a été remplie et que je l’ai passée avec des gens que j’appréciais, que j’ai aimés et avec qui j’ai partagé des moments forts.
- La sécurité informatique: l’affaire de toutes et tous! - 08.10.2024
- Un voyage dont on ne revient pas indemne - 25.09.2024
- De la science à l’entrepreneuriat, l’innovation en action - 11.09.2024