Un nouveau semestre commence — et c’est toujours un moment un peu excitant. Pour les étudiant·e·s, bien sûr, mais aussi pour les enseignant·e·s : aucun semestre ne se répète à l’identique. Enseignante depuis 13 ans, je vis chaque rentrée comme un nouveau départ.

Même au sein d’une faculté, chaque semestre apporte son lot de changements : de nouveaux·elles étudiant·e·s arrivent, des collègues partent ou commencent un nouveau chapitre avec nous. Le mouvement est constant.

Cette année, les changements sont plus nombreux encore. Pour la première fois, la Faculté de théologie entre dans l’ère de l’enseignement à distance. Dès ce semestre, nous proposons des cours en ligne ; à partir de l’automne 2026, il sera même possible de commencer un bachelor en théologie entièrement à distance.

Pourquoi ce tournant ? Cédons-nous à la mode ? En aucun cas. L’engagement de notre faculté reste le même : faire de la recherche et enseigner la théologie avec cœur et conviction. Mais les conditions d’études ont évolué.

Certaines personnes vivent trop loin pour venir régulièrement dans nos salles de cours. D’autres doivent concilier études, vie familiale et obligations professionnelles, et ont besoin de plus de flexibilité. Il y a aussi celles et ceux qui reconnaissent la qualité de notre faculté, mais ne peuvent pas venir en Suisse — pour des raisons financières ou administratives, comme l’impossibilité d’obtenir un visa.

C’est pour elles et eux que nous adaptons notre offre. Nous transformons la forme, sans changer le fond. L’enseignement à distance ne remplace pas l’enseignement en présentiel ; il le complète, en respectant les standards d’exigence, notamment la haute qualité du contenu et le contact étroit avec les étudiant·e·s qui font la réputation de notre faculté.

Nous évoluons, tout en restant fidèles à ce que nous sommes : une faculté engagée, qui pratique une théologie ancrée dans ses sources, attentive à son époque et au service de toutes celles et ceux qui s’y engagent avec nous.

Dans cet esprit, je souhaite une chaleureuse bienvenue à nos étudiant·e·s, en particulier à celles et ceux qui nous rejoignent ce semestre. Je salue mes collègues, ainsi que toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de la faculté : je me réjouis de notre travail commun.

Et à nos donatrices, donateurs, et toutes les personnes qui suivent notre actualité : merci pour votre fidélité. Restez en lien avec nous !

Veronika Hoffmann, Doyenne