Falling Walls Lab, le dernier né des concours de vulgarisation scientifique

Falling Walls Lab, le dernier né des concours de vulgarisation scientifique

Après le Science Slam et Ma Thèse en 180 secondes, un nouveau concours de vulgarisation scientifique, dédié plus spécifiquement à l’innovation, débarque à l’Université de Fribourg,  Pour cette première édition, organisée par le Pôle de recherche national (PRN) Matériaux Bio-Inspirés à l’Institut Adolphe Merkle, sept candidat·e·s ont croisé le fer. Les gagnantes iront défendre les couleurs de l’Unifr à Berlin du 7 au 9 novembre prochain.

Les trois lauréat·e·s

Troisième rang, Alessandro Parisotto
Ex-candidat de Ma thèse en 180 secondes et du Science Slam, Alessandro Parisotto est un habitué des concours. Cette fois-ci, il a pris un risque puisque, plutôt que de présenter son sujet, il s’est livré à une réflexion corrosive sur le système de financement de la recherche.

 

 

Deuxième rang, Ivana Domljanovic
En tant que basketteuse, Ivana a le goût du défi et de la compétition. Elle a décidé de participer à Falling Walls pour apprendre à trouver le ton et les mots susceptibles de convaincre des investisseurs·euses à soutenir sa start-up. Deuxième du concours fribourgeois, elle aura l’occasion de pitcher son projet dans ce qui s’apparentera à une finale de Ligue des champions, le 7 novembre prochain à Berlin.

 

Premier rang, Mout De Vrieze
Elle en est sans doute la première surprise. Mout De Vrieze est la première lauréate de l’histoire du Falling Walls de l’Université de Fribourg. Une belle récompense pour cette chercheuse qui dit aimer sortir de sa zone de confort. Elle se réjouit déjà de se rendre à Berlin pour y réseauter et affiner encore ses techniques de persuasion.

Trois questions à Sofia Martin Caba, organisatrice du concours

Il existe le Science Slam, le MT180, pourquoi lancer un troisième concours de vulgarisation?
Contrairement à ces deux compétitions qui s’adressent à un public large, le Falling Walls Lab vise avant tout des personnes intéressées par l’innovation. C’est un tremplin pour les chercheuses et chercheurs qui leur permet de faire connaître leur projet et de réseauter au niveau international.

Est-ce que les candidat·e·s ont vite répondu à l’appel?
Absolument et je suis heureuse qu’il y ait eu sept candidat·e·s dès la première édition.

Y aura-t-il une deuxième édition?
Les participant·e·s étaient motivé·e·s et nous avons eu un bon retour de public. C’est une belle vitrine pour les doctorant·e·s. Dans les prochains éditions, il serait également intéressant d’avoir des sujets dans d’autres domaines de l’Université de Fribourg.

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The long and winding road! Après un détour par l'archéologie, l'alpage, l'enseignement du français et le journalisme, Christian travaille depuis l'été 2015 dans notre belle Université. Son plaisir de rédacteur en ligne? Rencontrer, discuter, comprendre, vulgariser et par-ta-ger!

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