Enthousiaste et souriant, Mattia Cuccu, étudiant en management, siège au comité de l’AGEF, l’association générale des étudiants et étudiantes de l’Université. Le Valaisan bouillonne d’idées et doit se discipliner pour que ses études n’en pâtissent pas.
Pourquoi avoir décidé de t’engager à l’AGEF?
Cela fait pas mal d’années que je m’investis dans le milieu associatif, principalement sportif. Arrivé à l’Université, j’ai prospecté les associations, mais la covid est arrivée. J’ai passé toute la première année à la maison. Au début de la deuxième année, un ami m’a encouragé à prendre la présidence de la CESES, la Fachschaft des sciences économiques et sociales. J’y ai été en quelque sorte catapulté malgré moi, sans expérience préalable. Cela m’a plu et j’ai donc eu l’envie d’aller plus loin. Je me suis donc présenté l’année dernière au comité de l’AGEF. J’ai été élu et me voilà!
Et quelle fonction y occupes-tu?
Je suis responsable de la communication et membre du Sénat, l’organe délibératif suprême de l’Université.
N’est-ce pas ennuyeux? Beaucoup de séances et du blabla?
En partie. Ce qui est cool, c’est que c’est en lien avec ce que j’étudie, le management. Nous faisons de la gestion et je peux donc appliquer les concepts et méthodes vus en cours. Ce travail implique également un volet communication qui requiert beaucoup de créativité: je dois me creuser les méninges pour atteindre les étudiant·e·s qui ne nous suivent pas sur les réseaux sociaux ou qui, tout simplement, ne connaissent pas l’AGEF.
De quelles réalisations peux-tu te targuer?
Nous avons revu la partie réseaux sociaux, où nous diffusons également plus de contenus. Nous avons mis la signalétique du bureau au goût du jour, moderniser le site internet et la newsletter mensuelle. Nous avons mis des outils de management et des templates instagram à disposition des Fachschafts. On réalise des vidéos pour présenter les différents organes, on souhaite revoir l’affichage dans les bâtiments et nous avons un projet de bureau virtuel dans les bâtiments où nous n’avons pas de bureau.
Combien de temps te prend ton engagement associatif?
Avec l’AGEF, je suis à 30%, mais c’est sans doute trompeur car il y a de multiples petites tâches qui nous accaparent. Quand on aime, de toute manière, on ne compte pas trop.
Est-ce que cela interfère avec tes études?
Cela peut devenir prise de tête, mais il faut savoir rester organisé. Je me laisse parfois submerger par les idées et j’ai donc dû mettre en place une méthodologie. Je dois me dire que, de telle heure à telle heure, je travaille pour l’AGEF, puis je me consacre à autre chose. Jusqu’à présent, cela se passe bien.
Et qu’est-ce que cela t’apporte?
D’un point de vue professionnel, cela me permet d’appliquer ce que je vois en cours. Je m’intéresse également beaucoup à la politique et, en ce sens, avoir un pied dans le Sénat de l’Université est un privilège. Il y a aussi l’aspect social que je trouve super important, avec des étudiant·e·s des autres facultés ou avec le personnel de l’Université. Sans cet aspect humain, je ne suis pas certain que je m’investirais autant.
Ça peut être un tremplin vers une future carrière politique?
Pas de manière déterminante, mais cela en donne un avant-goût et quelques relations précieuses.
Un message à faire passer?
Je souhaite dire aux étudiant·e·s de s’engager, de participer à la vie de l’Université. Si on n’y vient que pour les cours, on passe à côté de quelque chose. La vie universitaire est riche, démocratique et l’on peut donner son avis. Participez aux assemblées générales des sections, élisez les personnes chargées de vous représenter, prenez part aux discussions!
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