«Le métier de ma maman est trop traumatisant!»

«Le métier de ma maman est trop traumatisant!»

Quelle richesse que de découvrir le métier de son papa ou de sa maman! Cette année encore, la Journée Futur en tous genres a permis à une cinquantaine d’enfants de découvrir le quotidien de l’un de ses parents. Mais rien ne garantit qu’ils suivront un jour leur exemple!

A voir comme Violette, Hugo, Dominik, Daniella et leurs camarades papillonnent entre les sculptures millénaires du Musée Bible+Orient et leur atelier de dessin, difficile de croire qu’elles et ils fréquentent les couloirs de notre Université depuis plusieurs heures déjà! Plus tôt, ces élèves de 7H ont découvert les grosses rotatives d’Uniprint, le Service d’impression de l’Université. «Il y a une machine capable d’imprimer des livres de 900 pages», s’extasie Dario, 11 ans aujourd’hui même! Avec son copain Aïdan, ils participent à la Journée Futur en tous genres. Peu de chances toutefois qu’ils suivent la voie de leur mère. Le premier se verrait bien commentateur sportif, alors que sa mère (dont le nom est connu de la rédaction) travaille au Service des relations internationales, tandis que le second rêve de devenir joueur de hockey ou, s’il ne devait pas y parvenir, faire comme son père, travailler dans le domaine du soutien aux sportifs·ves.

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Daniella, de son côté, a décidé de ne pas passer la journée avec sa maman qui travaille dans un EMS. «Son travail est trop traumatisant, nous confie-t-elle, moi, je voudrais plutôt devenir gynécologue ou psychologue!» Dans un coin de la salle, appliquée à dessiner un chien, Violette, elle, a du mérite: elle s’est levée aux aurores pour venir de Genève jusqu’à Fribourg, où sa maman enseigne. Sa professeure de mère devra d’ailleurs se surpasser si elle souhaite que sa fille marche dans ses traces. «Je ne ne veux pas faire le job de ma maman. Non, je veux être égyptologue!» La cause semble entendue, mais tout espoir n’est pas perdu. A 10 ans, on peut encore changer d’avis!

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The long and winding road! Après un détour par l'archéologie, l'alpage, l'enseignement du français et le journalisme, Christian travaille depuis l'été 2015 dans notre belle Université. Son plaisir de rédacteur en ligne? Rencontrer, discuter, comprendre, vulgariser et par-ta-ger!

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