Sport universitaire: personne ne doit, chacun peut!

Sport universitaire: personne ne doit, chacun peut!

Les statistiques sont éloquentes: avec plus de 50 sports différents et plus de 150 cours par semaine, le service des sports gâte les étudiant·e·s et le personnel de l’Unifr. Du costaud! Rencontre avec Marcel Lanzilao, co-directeur du Service du sport universitaire.

Pourquoi proposer autant de sports?
J’aime l’idée que, chez certains jeunes, le sport découvert durant les études deviendra une passion pour la vie! D’où notre palette si large. Cela dit, c’est aussi une question de santé: le cerveau est très sollicité durant l’année académique, mais il ne faut pas oublier de pratiquer une activité physique. Mais je tiens à souligner que seul compte le plaisir: personne ne doit, chacun peut!

Marcel Lanzilao – Co-directeur du Service du sport universitaire

J’imagine qu’une telle offre coûte cher!
C’est certain. Nous engageons chaque année entre 120 et 160 moniteurs et monitrices, payés à l’heure. Il nous faut également louer des salles, mettre à disposition des appareils et du matériel. Nous finançons tout cela en partie grâce aux taxes universitaires, mais nous devons dégager nous-mêmes le solde. C’est à cela que sert notamment l’abonnement pour la salle de fitness.

Et quels sports ne feront jamais partie de l’offre universitaire?
Le MMA (mixed martial arts), et tous les autres sports de combat qui ont encore besoin de quelques temps pour s’adapter à la culture suisse.

Quels sont les cours qui cartonnent?
Le step marche incroyablement bien, mais aussi le bodysculpt, le limitless, le power yoga et le pilate. Parfois, il y a plus de 100 participants, même plus de 150 lors d’un cours de zumba! L’offre de sport de montagne cartonne également.

A l’Unifr, les sports restent-ils «genrés»?
Pas vraiment. Dans les arts martiaux, des sports que l’on pourrait supposer plutôt masculins, on observe une mixité totale! Au kung-fu et au taekwondo, les femmes sont les plus nombreuses. Idem à la boxe. Mais de manière générale, dans les cours de fitness de groupe, les hommes se font rares, voire inexistants comme au pilate.

Y a-t-il un sport que vous rêveriez de proposer?
On a un énorme potentiel de développement dans les danses et le wellness. Nous proposons de nombreux cours de danse de couple, mais nous pourrions améliorer l’offre de danse contemporaine et de modern jazz. Je rêverais de les accompagner de percussions en live, afin que les participants puissent sentir le rythme. Ce n’est pas totalement irréaliste, mais nous n’avons pas encore eu le temps de mettre ce projet sur pied. On a aussi pour ambition d’offrir davantage de sports d’équipe, du triathlon, du cyclisme sur route et des camps de kitesurf. J’aimerais bien également organiser des cours de fitness dans le bâtiment de Pérolles, en utilisant les escaliers, les bancs… mais je pense que ça va être difficile d’obtenir l’autorisation (rires).

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The long and winding road! Après un détour par l'archéologie, l'alpage, l'enseignement du français et le journalisme, Christian travaille depuis l'été 2015 dans notre belle Université. Son plaisir de rédacteur en ligne? Rencontrer, discuter, comprendre, vulgariser et par-ta-ger!

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