A l’affût derrière le grill, il vous accueille chaque jour, le sourire aux lèvres et l’accent chantant. Tête à tête avec Diego Boscher, cuisinier à la mensa de Miséricorde.
Natif de Basse Normandie, Diego Boscher est arrivé en Suisse en 1996. Il a travaillé en Valais, à Neuchâtel et à Fribourg. Il y a un peu plus de trois ans, il devient papa et rejoint l’équipe de la mensa de Miséricorde, afin de consacrer plus de temps à sa petite famille. Depuis son arrivée, il est le spécialiste des grillades, viandes et poissons. Son instrument de travail préféré, d’ailleurs, c’est le désosseur rouge. Travailler la viande est vraiment un des grands plaisirs du métier. Il s’occupe également de l’organisation des grands apéritifs et de la gestion de certains stocks. Son moment préféré de la journée? «Le café avec toute l’équipe vers 14h00. Quand le service est fini, que le client est satisfait et que tout s’est bien vendu.» Il ne regarde pas trop par le fenêtre pendant qu’il travaille: «Pendant le coup de feu, nous sommes concentrés sur notre travail, tout va très vite. Mais, juste avant, je regarde la descente des marches et l’arrivée des clients. C’est le signe qu’il faut enclencher les grills!»
Diego Bochet, si vous étiez…
Un moment de la journée? Le matin
Une saison? Le printemps
Un auteur? Yves Thuriès, un chef cuisinier et pâtissier français qui publie une encyclopédie culinaire et son propre magazine.
Une question? Quels sont vos goûts?
Une œuvre d’art? Le faisan à l’ancienne
Un trait de caractère? La vivacité
Une devise? Si ça ne paie pas, ça débarrasse
Un mot? Possible
Une personnalité? Daniel Guerlavais, mon premier patron à avoir une étoile Michelin. C’est le premier qui m’a mis le pied à l’étrier. Il m’a expliqué comment travailler avec les goûts dans l’assiette.
Un sport? La pêche
Un plat? Le contraste d’agneau et de pintade
Un endroit? Au bord de mes rivières
Un bruit? L’eau qui ruisselle, c’est apaisant
Un pouvoir magique? Le nez de Samantha, ma sorcière bien-aimée : on pense et ça se fait tout seul