Dans un essai intitulé «Qu’est-ce que la liberté?», Hannah Arendt affirme que «dans l’antiquité, grecque aussi bien que romaine, la liberté fut un concept exclusivement politique, et même la quintessence de la cité et de la citoyenneté». Au début du XIXe siècle, Benjamin Constant a pris acte que, dans son sens politique, la liberté est devenue tout autre chose. «Le but des anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie: c’était là ce qu’ils nommaient liberté. Le but des modernes est la sécurité dans les jouissances privées; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances». Comment une telle mutation s’est-elle opérée? Pour quelles raisons? Et ce que Constant disait de la liberté des modernes, est-il encore valable pour les postmodernes?
Quand? | 21.11.2023 18:15 - 19:45 |
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Où? | MIS 03 3113 Avenue de l'Europe 20, 1700 Fribourg |
Intervenants | Olivier Rey est chargé de recherche au CNRS, membre de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques à Paris, et enseigne la philosophie à l’Université Panthéon‐Sorbonne. Il a publié plusieurs ouvrages, dont notamment Une question de taille (Stock, 2014), et Quand le monde s’est fait nombre (Stock, 2016). |
Contact | Institut interdisciplinaire d'éthique et des droits de l'homme / Département des sciences de la foi et des religions Bernard Schumacher / François-Xavier Putallaz bernard.schumacher@unifr.ch / francois-xavier.putallaz@unifr.ch Av. de Beauregard 13 1700 Fribourg 0263007344 |