Publié le 23.03.2016

Les Assises du social 2016


L’action publique face aux changements

Sans céder aux sirènes du catastrophisme, chacun, chacune a plus ou moins conscience que les grandes orientations qui ont régi le
développement de nos sociétés ces dernières décennies ne peuvent plus être suivies, appelant à reconsidérer nos modes de vie. Développement durable, préservation des ressources naturelles, croissance raisonnée deviennent des notions-clés. De plus, chacun, chacune fait l’expérience d’un parcours de vie marqué davantage par les réorientations et les changements que par la certitude d’un destin tout tracé. Bifurcation, deuxième chance, recomposition, mobilité constituent à la fois un ensemble de ruptures et de dynamiques dans les trajectoires individuelles. Quel que soit le point de vue, nous sommes confrontés à un univers en transition qui nous oblige à nous réorienter, sans que les finalités et les modalités de ces changements ne soient clairement définies.
Ce mouvement de transition peut être une inquiétude, tout comme une ouverture, une incitation à viser plus haut. L’action publique
se retrouve alors en tension, prise entre la nécessité de gérer et d’assurer la stabilité et celle de promouvoir des changements. L’état doit ainsi encadrer les passages aussi bien que provoquer des mouvements, faire valoir le principe de précaution en même temps que
se faire agent d’innovation. Les 9e Assises du social prendront donc pour centre de leur réflexion, la question du changement, au travers des transformations attendues ou induites. Innover, transformer, changer… Oui, mais à quel prix ? Comment anticiper les effets des innovations pour ne pas sombrer dans le « mouvementisme », le changement pour le changement ? En quoi les compétences de l’état se voient-elles modifiées et son autorité affectée ? Comment se combinent les exigences d’impulsion et les nécessités de régulation ?

Jeudi 21 avril 2016, Institut agricole de Grangeneuve, Posieux

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