Start-up07.03.2018

NanoLockin, la start-up qui stimule les nanoparticules


Toute première start-up issue de l’Institut Adolphe Merkle de l'Université de Fribourg, NanoLockin a développé un instrument novateur permettant de compter les nanoparticules. Accompagnée par Fri Up depuis le 1er mars, l’entreprise nouvellement créée bénéficie également d’un soutien financier de la fondation Seed Capital Fribourg.

Plus petites que des cellules, les nanoparticules sont présentes dans de nombreux produits, tels que les cosmétiques, les aliments ou les vêtements. Un fabricant peut par exemple intégrer des nanoparticules d’argent dans un habit de sport pour y éliminer les bactéries. Il doit cependant procéder à des contrôles stricts: quelle est la concentration de nanoparticules dans les fibres? Adhèrent-elles au tissu ou risquent-elles de se déposer sur la peau et créer des allergies?

C’est là que l’instrument de mesure développé par NanoLockin entre en jeu. Grâce à une technologie spéciale, il stimule les nanoparticules jusqu’à ce qu’elles produisent une infime trace de chaleur. Une caméra infrarouge dans la machine permet ensuite de les repérer, les compter et les observer. Cette technologie présente plusieurs avantages: elle n’endommage pas l’échantillon, est facile d’utilisation et coûte jusqu’à cinq fois moins cher que la concurrence.

Première start-up de l'AMI
NanoLockin est la première start-up issue de l’Institut Adolphe Merkle, à Fribourg. Fri Up accompagne son équipe, notamment dans l’établissement d’une stratégie commerciale. NanoLockin bénéficie également d’un prêt à taux zéro de 150'000 francs octroyé par la fondation Seed Capital Fribourg notamment pour finaliser ses prototypes.

Le projet NanoLockin a été développé par le groupe BioNanomatériaux de l’Institut Adolphe Merkle (AMI) de l'Université de Fribourg sous la direction du Prof. Alke Fink, avec le soutien du responsable du transfert technologique à l’AMI, le Dr. Marc Pauchard. Les travaux initiaux ont réalisés par le Dr. Christophe Monnier et Federica Crippa, en collaboration avec le Dr. Mathias Bonmarin de l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW). Ces recherches ont été financées par le Pôle de recherche national pour les matériaux bio-inspirés, le département de chimie de l’Université de Fribourg, le Programme national de recherche 62, Innosuisse, ainsi que la Fondation Adolphe Merkle. La nouvelle entreprise est dirigée par le Dr. Christoph Geers.

  • © Kevin Schlüter, Fri Up